OX

OX est le pseudonyme d’un artiste français ayant acquit une reconnaissance mondiale pour avoir recouvert plus de 500 panneaux publicitaires.
 
Sa signature graphique implique l’utilisation de papiers découpés pour créer des compositions accrocheuses et visuellement stimulantes.
 
Son art convoque souvent des formes et des motifs géométriques abstraits.

Kelderman en van Noort / KEVN.
Galileistraat 2. Eindhoven NL

Dès le début des années 80, bien avant que l’appellation « street art » ne soit inventée, OX, jeune étudiant, découvre la liberté d’exploiter l’espace public et de jouer avec les codes de l’image commerciale au sein du collectif Ripoulain. Fort de 4 décennies de collage, il joue subtilement avec le contexte et l’architecture environnant ses créations pour imposer ses images et interroger le passant, avec beaucoup d’humour et d’inspiration, et avec une pointe de provocation.

C’est l’occasion pour OX et IPIN de s’approprier le patio du musée des Beaux-Arts de Rennes afin de partager avec nous une aérienne gravité, une mélancolique jubilation ainsi qu’une ironique critique des systémiques dysfonctionnements de nos sociétés.

Tout l’automne, La Fab. est dédiée au Graffiti et à la relation historique d’agnès b. avec ce mouvement depuis 1985.

Le Graff investit tous les espaces intérieurs et extérieurs, privés et urbains, de La Fab.. La collection agnès b., la Galerie du Jour, la place Jean-Michel Basquiat donnent à voir une rétrospective passionnante empreinte d’histoire et de découvertes.

« Depuis 1985, agnès b. propose aux artistes qu’elle repère dans la rue d’exposer à la Galerie du jour. Pionnière et prescriptrice, ses rencontres et ses coups de coeurs lui ont permis de constituer une collection rare et singulière, qui jusque-là, n’a jamais été montrée au public. Véritable patrimoine commun, ces oeuvres qu’elle chérit témoignent des différentes strates de l’art urbain, ainsi que de son évolution. Pensée comme un voyage dans le temps, cette exposition dessine notamment la grande histoire picturale qui unit Paris et New York. Construite en deux parties qui dialoguent et se complètent, elle met en perspective les différents courants – affichistes, pochoiristes, graffeurs, street-artists – qui ont vu le jour dans les rues de ces deux capitales du graffiti, avant d’investir la toile et les murs des galeries. »

Karim Boukercha, co-auteur de Sur nos murs, 40 ans de graffiti avec agnès b., éditions Textuel – sortie le 7 octobre 2021.

Du 1er juillet au 19 septembre 2021, l’ancien centre de tri et bureau de poste Magenta, propriété de Poste Immo, a accueilli L’Essentiel, expérience collective d’art éphémère. Pour cette vaste exposition d’art in situ , 43 artistes contemporains et issus du graffiti ont été conviés par Art Azoï, à investir 2 000 m2 de cet immeuble en transition avant que ne débutent les travaux de transformation du bâti.

Au travers d’un propos scénographique contextuel, l’Essentiel a été imaginé autour d’une narration déambulatoire mise en œuvre par les trois commissaires d’exposition Élise Herszkowicz, Cristobal Diaz et Lek.

Fresques, peintures, sculptures, installations ont été élaborés pour former un cheminement esthétique, poétique et singulier dans un exceptionnel cadre brut. Une parenthèse nécessaire dans cette période où la création artistique avait été reléguée au statut de « non essentielle ».